« Le fantasme de l'énergie illimitée » : enquête sur Iter, réacteur nucléaire expérimental en Provence - commentaires

« Le fantasme de l'énergie illimitée » : enquête sur Iter, réacteur nucléaire expérimental en Provence

En 2016 la moyenne mondiale de consommation annuelle d'énergie par personne sur terre est voisine de 22000kWh, dont 18000 sont d'origine fossile (pétrole, charbon gaz) + le bois, 2000 pour l'hydroélectricité.

Cela signifie que la fission n'a fait que s'ajouter et en faible part au mix énergétique mondial, sans faire reculer l'usage des énergies à la source directement émettrices de CO2. 1 sur 22 en gros.

Les chinois en 2013 construisaient une centrale électrique à charbon par semaine.

On n'a donc pas réussi à remplacer grand chose en volume par le nucléaire actuellement. Et même pour les centrales actuelles (à fission donc toujours) il faudrait un moment pour en construire plein, ce n'est pas immédiat. Viendraient entre autres les questions des ressources en uranium (ou en thorium pourquoi pas).

ITER se vante de mettre le soleil en bouteille mais sans exhiber des études ou des stratégies claires de stabilisation des plasmas, ce qui fait obstacle à l'usage de la fusion. De plus le bibelot n'est pas renversant de simplicité et vise une étude d'échelle. Il serait donc étonnant que la construction de versions futures, industrielles et productrices d'énergie en grand nombre soient d'une aide quelconque aux échelles de temps qui nous intéressent.

On peut être écolo et trouver que le nucléaire de fission n'émet pas de CO2 (hors construction et divers), ce qui est bien préférable à toute autre chose actuellement. Mais force est de constater que la part mondiale du nucléaire est vraiment faible en dépit d'années d'enthousiasme.

La fusion quant à elle monopolise des crédits importants sans vision claire. Elle entretient, ce qui est bien plus grave, l'idée d'une découverte soudaine et salvatrice.

Ce genre d'espoir distrait d'agir ailleurs et avec pertinence.

Et si même par chance nous avons des centrales à fusion achevées de construire partout en 2100 qu'aurons nous émis comme CO2 d'ici la (il a tendance à rester) ?

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Si autant d'argent et d'énergie avaient été utilisés pour repenser notre mode de vie(dans un genre de débat citoyen), nous aurons déjà fait un sacré bout de chemin !
... trois fois dommages ...

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Le magazine Science et vie (qu'on ne peut pas soupçonner d'être anti-science, ni anti-technologie) dit, dans son dernier numéro, que la technologie de la fusion ne sera pas maîtrisée avant la fin du siècle.
Plus largement, on assiste actuellement à une fuite en avant scientiste : fusion nucléaire, colonisation de Mars, transhumanisme... On n'a rien appris des siècles et des décennies passés. Nous vivons plus longtemps ? Oui, mais on n'a jamais vécu ausi longtemps (en temps absolu) en mauvaise santé. On a un confort et un niveau de vie incroyables ? Oui, mais les rapports humains n'ont jamais été aussi désastreux, le tissu social aussi délité. Bref, nous sommes dans une impasse, mais comme on n'a pas de solution, on continue comme avant de plus belle, dans notre course effrénée. En route ? Oui... vers nulle part.

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C'est scandaleux de mauvaise foi. On retrouve le titre d'un bouquin à charge dans le titre même. « Enquête ». Le mot est bien grand.

On fait de la recherche fondamentale, pour une énergie propre, non dangereuse, quasiment illimitée... Et quelqu'un se revendiquant écolo est contre ?? Mais c'est ubuesque !
Pas de résultats ?? On essaye pas de monter une maison Lego, c'est bien plus complexe que la fission. Le cea est créé en 45 par de Gaulle, le premier réacteur voit le jour en 62, presque 20 ans plus tard. (soit dit en passant, il y n'y avait rien de démocratique dans cette très sage et très discrète décision qui a propulsé la France dans le club des puissances nucléaires à contribué largement à asseoir son siège de membre permanent au conseil de l'onu, lui a donné 70 ans d'énergie électrique propre,etc etc).

On investit pour cela entre 45 et 60 M^ds, c'est trop ? C'est exactement le montant perdu sur la concession des autoroutes abusives, illégales et non démocratiques par Vinci, Eiffage et C^ie. J'irais plutôt taper là dessus.
60 M^ds ? C'est trois quarts du montant accordé au cice qui est une véritable évasion fiscale organisée. J'irais plutôt taper là dessus. Bref, vu l'enjeu écologique, énergétique et économique du projet, ça ne serait pas déraisonnable d'y investir le triple (oui, sans certitude de succès, comme toutes les avancées majeures de l'humanité).

Je suis écolo, je comprends l'enjeu climatique, je vois le spectre de la 6^e extinction de masse... Mais la réaction des écolos face au nucléaire m'a toujours épaté par sa mauvaise foi. L'Allemagne ?? Citée en exemple ?? Le Japon ?? Ces deux pays abandonnent le nucléaire pour retourner vers le charbon ! Il n'y a strictement rien de pire !

La pollution de l'air tue en masse, les mines à charbon tuent en masse, les particules fines tuent en masse, les marées noires tuent et ravagent des écosystèmes. Je ne connais pas de département « urgence irradiations nucléaire » dans l'hôpital à côté de chez moi, (mais il y traitent beaucoup de cancer du poumons). A tout cela on oppose les déchets nucléaires, certes et le combo Fukushima et Tchernobyl qui sont tout de même des cas très particulièrs de catastrophes nucléaires (gestion de l'incident méthode URSS, merci, et concepts de sécurisations sismiques inadequats au Japon). Bref, comme dit jancovici, le nucléaire est une solution (certes imparfaite) incontournable pour faire une transition écologique vers une économie non carbonée qu'on le veuille ou non.
(si vous êtes dans le photovoltaique et les éoliennes je vous invite à regarder l'interview de Thinkerview avec Guillaume pitron sur le problèmes des terres rares et les ravages écologiquesaassociés).

Iter c'est demain. Si ça marche c'est une révolution à l'échelle de l'humanité qui dépasse le vol, internet, l'électricité, les antibiotiques,... Et on voudrait que ça créée plus « d'emplois locaux » pour la mairie de forcalquier ? Mauvaise échelle de réflexion là je pense. Pour citer la philosophe Nabilla « Non mais Allô quoi ! La nana elle est écolo, elle s'oppose à la recherche d'une source d'énergie propre illimitée pour le XXI^e ! »

Bref, l'idéologie c'est super. Mais faut la confronter aux réalité physiques. Bientôt on aura des gens pour demander au parlement l'abrogation de la loi de la gravitation universelle.

Mon grain de sel ;-).

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Wouahou ! Tous les commentaires sont issus d'employés d'iter ?
Je pense que nous avons aujourd'hui assez de preuves scientifiques pour conclure que la façon dont a été conduite la recherche du progrès technique jusqu'à aujourd'hui nous a poussé à notre propre perte.
(La question de la pollution pour l'aviation n'est PAS un autre débat, c'est même le cœur du débat).
Les écolos seraient le mal de la société... hum hum vous n'avez peur de rien, ceux de nos enfants qui survivrons vivrons en effet en pagne... à cause justement de l'absence d'écologie dans la course au progrès, à cause aussi de la maitrise de l'énergie par les puissants (économiquement et politiquement parlant).
Si on investissait les mêmes sommes de recherche dans des énergies reproduisibles partout, par tous, le problème serait déjà réglé.
Imaginons que la fusion fonctionne en 2040, qu'elle soit propre et (poussons un peu) quasiment gratuite et illimitée. Quand pensez vous que les pays du tiers monde en bénéficieront ? Réponse : jamais, car cette logique est pourrie dès le départ, elle n'a pas pour but de produire une énergie pour tous (voir la liste des pays qui financent).
La poursuite des possibilités d'avoir toujours plus d'énergie est le problème fondamental, quand bien même elle serait propre, il faudrait que tous les outils qu'elle alimente soient eux aussi propres, or il n'y a aucun produit nécessitant aujourd'hui cette énergie qui soit un tant soit peu neutre écologiquement parlant.
Finalement ceux qui vivent encore « en pagne » en Amazonie sans contact avec notre civilisation sont peut être ceux qui auraient pu conduire la race humaine vers une existence durable, mais ils vont eux même mourir de l'industrialisation mondiale.

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Les grands projets comme le CERN à Genève, ou bien Iter sont des modèles de coopération scientifique, pacifique entre état. Jusqu'à présent, ces projets étaient hors du champ politique. Or dans un monde dominé par le libéralisme, les états ont de moins en moins de projets de ce type. Le projet Iter est menacé de privation, à la manière de la « conquête » spatiale avec SpaceX. Ces dérives sont un grand danger pour la démocratie (accès de tous aux technologies) et pour l'écologie de la planète. La raison voudrait qu'être écologiste conduise à demander la poursuite de ce projet de recherche dans le domaine du public, tout en en contrôlant les contours. S'opposer purement au projet, c'est un peu comme les américains anglicans ou les ayatollahs qui s'opposent à la théorie de l'évolution.

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Ce qui manque à ITER c'est un discours de type Kennedy pour la conquête spatiale. Je vous laisse en effet imaginer les avantages et les conséquences d'une énergie quasi illimité. Le bond technologique qu'il représente dépasse tout ce que l'Homme a pu connaître.

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Il faut préciser que ce n'est pas une chimère : les russes ont expérienté leur tokamak pendant 50 ans. La technologie est là. Mais comme vous le précisez il faut fournir une énergie initiale pour créer la fusion. Or les tokamaks construits n'ont jamais été assez gros, assez puissants, pour inverser la proportion d'énergie consommée par rapport à l'énergie produite. Il faut pour cela des réacteurs beaucoup plus gros - plus ils sont gros et plus le bénéfice énergétique est important - tellement gros qu'un seul pays ne peut en soutenir l'étude et la construction d'où l'internationalité d'Iter.

Il avait été dit dès son lancement qu'Iter ne serait une technologie maitrisée qu'à l'horizon 2050. Les retombées économiques ne peuvent être immédiates. J Chirac avait compris ça et l'importance de cette maitrise technologique. Il avait personnellement bataillé pour que le projet naisse sur le territoire français.

Les intérêts de la fusion sont multiples : peu de résidus, et surtout peu radio-actifs - un carburant à profusion - et surtout une réaction qui ne peut pas s'emballer/exploser : il suffit de couper le courant et ça s'arrête net ; la réaction ne peut pas perdurer par elle-même, d'où la dépense énergétique pour la réaliser.

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J'ai du mal à comprendre l'auteur de l'article.

L'enjeu de l'humanité est de trouver une source d'énergie viable pour les prochaines décennies.

Toutes (ou presque) les ressources scientifiques actuelles devraient être consacrées à ça, peu importe le temps et le coup. Au lieu de cela, avec la pression des groupes pétroliers et autres (pour qui ça serait une catastrophe qu'ITER fonctionne), et le soutien benêt de certains écolos, on préfère faire de la com, de « l'innovation », en prétendant régler ce problème majeur avec des éoliennes ou des panneaux solaires...

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En 1880, les mêmes fustigeaient le fantasme de l'homme qui voulait voler....

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Votre vision rétrograde est déconcertante.
Tout est mélangé dans cet article avec systématiquement une grande preuve de sophisme.
On annonce un mensonge sur le plan économique pour voir après qu'en réalité le projet a dépassé les attentes.
Vous concluez par la soit disante volontée ambiante des jeunes de s'engager pour le climat, sans même considérer qu'avant tout, les jeunes veulent profiter de la dernière technologie fortement pourvoyeuse d'externalités négatives.
Une fois de plus, vous tombez dans le panneau du nucléaire contre le climat sans même réaliser que c'est le moyen le plus propre de faire de l'énergie décarbonnée. Bref vous voulez tout et son contraire dans un magma de mensonges où vous rabâchez vos arguments surannés. Avec des gens comme vous, nous serions toujours en pagne dans des cavernes tout cela à cause de votre incompétence béante et votre dégout de la réussite des autres à entreprendre.
Vivement une nouvelle claque aux prochaines élections que ça vous servent de leçon. Même si on vous connait, il y aura toujours des gogos pour vous suivre dans vos délires de dictature verte et vous reviendrez 2 ans plus tard, pour remettre la machine en route.

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Article (et livre sans doute aussi) complètement à charge et bourré d'idéologie écolo anti-nucléaire viscérale sans aucun recul objectif. Exemple : vous dites que Charpak est anti-Iter mais vous vous gardez bien de dire qu'il est un pro-nucléaire (centrales à fission) fervent.
En fait dès qu'on parle de physique nucléaire à un écolo, ça le fait trembler comme autrefois tremblaient les « ayatollas » face aux philosophes des Lumières.
Les écolos utilisent la peur pour essayer de convaincre de leur idéologie, peur du réchauffement, peur du progrès scientifique... avec eux on revient au moyen-âge.

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Vous ne réfléchissez pas suffisamment car par exemple la quantité de tritium qui sera dans iter est si faible que cela ne représente quasiment aucun risque de pollution