Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers - commentaires

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers

La véritable question est : arriverons-nous à guillotiner les spéculateurs de la finance ?! Tout était décidément plus simple en 1793 ...

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers

L'accroissement de la productivité diminue la valeur de chaque marchandise particulière de même qualité. Et les gains de productivité rapportés à l'ensemble du système global capitaliste diminue la masse globale de valeur car nous avons moins besoin de travail humain vivant pour chaque marchandise. C'est cela qui explique la surproduction conséquente. Et si cette surproduction n'est pas réalisée sur le marché (achat-vente), vous détruisez la valeur déjà crée (c'est de la valeur non réalisée sur le marché).

C'est pourquoi, on nous parle toujours de croissance, de débouchés, de nouveaux marchés, de marchandises à forte valeur ajoutée, de confiance des ménages (pour la consommation).

Mais aujourd'hui, la situation n'est plus du tout la même que pendant la période dite des 30 glorieuses où à cette époque grâce aux dépenses de l'Etat, à la consommation de masse, le capitalisme a pu s'auto - entretenir grâce à la vente de biens (voitures, équipements élcetroménagers, BTP) qui permettaient alors l'emploi d'une masse de travail vivant toujours plus conséquente (d'ailleurs les « anciens » disent qu'ils n'avaient qu'à traverser la rue pour retrouver un emploi) et cette masse de travailleurs a pu dans la lutte des classes revendiquer de meilleurs salaires et de meileures condtiitons de travail.

De nos jours, tout cela est rendu caduc car nous avons de moins en moins besoin de travil PRODUCTIF pour fabriquer les marchandises. Ceci est dû à la rationalisation et l'optimisation dans les processus de production grâce à la micro électronique.

Un capitaliste particulier n' a pas la même vision car pour lui, les gains de compétitivité permettent une meilleur rentabilité à l'instant t et pendant une période qui est le temps que la concurrence mette en place les gains de productivité que lui a été le premier à utiliser. Donc, après une meilleure rentabilité, ce capitaliste particulier voit la concurrence revenir à son niveau, d'où un besoin continuel d'innovation et de destruction de la concurrence. Mais c'est au niveau global que cela crée une diminution de la masse de valeur qu'il faut compenser par une plus grande production et des débouchés plus élargis. C'est ce qui s'est passé pendant les 30 glorieuses où les gains de productivité permettaient un élargissement de la demande en travail humain vivant pour produire de nouvelles marchandises avec les débouchés y afférent.

De nos jours, l'innovation des produits ne compense plus les innovations dans les processus de production. Donc, nous nous retrouvons avec un besoin en travail humain vivant moindre, ce qui entraîne une diminution absolue globale de la valeur et survaleur.

Il est quand même étonnant de voir s'accumuler des milliers de tonnes de marchandises ne trouvant pas preneur car il n' y a par l'argent !

Avec nos moyens de production, nous pourrions couvrir tous les besoins essentiels de chaque être humain.

Mais, le but de l'économie d'est pas celui-là, malheureusement.

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Merci d'avoir partagé cette analyse intéressante.
Juste une question :
Pourquoi l'accroissement de la productivité affaiblirait-il la rentabilité ?
(j'aurais tendance à penser l'inverse).
Merci d'avance de vos précisions éventuelles !

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Pour passer en force, tous les gouvernements quels qu'ils soient font peser les difficultés sur les travailleurs. Que ce soit la SNCF, d'autres entreprises dites publiques ou des entreprises privées.

L'attaque des services publics (qui ne le sont plus depuis pas mal de temps) n'est pas une lubie ou du cynisme de la part des gouvernants. Ces attaques sont la conséquence même de la crise structurelle du capitalisme. A savoir que les énormes gains de productivité dans les processus de production ont affaibli la rentabilité dans la production de marchandises et donc la ponction que pouvait réaliser l' Etat sur la survaleur créée. D'où le financement sur les marchés financiers des Etats et l'endettement étatique.

La phase dite néo libérale a permis de créer des nouveaux porteurs d'espoir pour l'investissement de capitaux privés (qui s'écoulaient dans la sphère financière justement car ces capitaux ne rencontraient plus la rentabilité dans ce que certains appellent l'économie réelle) et d'autre part en dérégulant pour permettre la production de produits financiers qui ont permis depuis 40 ans une auto accumulation et donc une croissance réelle dans l'économie de production.

Les arguments du patronat et des politiques sont fallacieux, mais ces personnes ne peuvent pas dire ouvertement aux citoyens que l'économie va vers l'effondrement inexorable.

Les gains de productivité issue de la compétition, la concurrence, sapent la reproduction et l'accumulation de la valeur en détruisant le seul travail important pour cette valorisation, à savoir le travail productif de biens.

Cela nous ramène à la SNCF, en autre, où ce type d'entreprise ne crée aucune valeur économique supplémentaire. Il en est de même de toute entreprise ne produisant pas de marchandises (et même les entreprises produisant des marchandises améliorent leur bilan grâce à la partie financière)..

La question aujourd'hui n'est pas de savoir si on peut ou pas financer quelque chose. La question est de savoir si un jour on sortira définitivement de l'économie où le seul objectif est de reproduire et accumuler de la valeur quelles qu'en soient les conséquences. Et par conséquent d'avoir une véritable décision quant à ce que l'on produit, comment et pourquoi.

Le système capitaliste ne répond absolument pas à cela et n' a que faire de telles considérations.

Pour ce qui est de l'environnement ; ce n'est pas parce que vous aurez plus de trains que cela va changer quoi que ce soit. En France, les 3/4 de la production d'électricité est fournie par le nucléaire. A ce que je sache, ce n'est pas écologique.

Les énergies renouvelables ne permettront jamais de se substituer aux énergies fossiles.

Nous aurons l'addition de toutes ces types d'énergies.

L'(économie a besoin de croissance pour perdurer. Et plus vous avez besoin de croissance, plus vous avez besoin d'énergie. CQFD.

Dernier point:les dettes ne peuvent être remboursées que si d'aitres dettes se créent. En effet, le capitalisme financier doit toujours avoir une masse de titres de propriété en cours plus important que la destruction d'anciens titre pour pouvoir s'accumuler.

Donc sous couvert de privatisation, de dérégulation, de privilégies de certains travailleurs, il faut voir une impasse du capitalisme.

Malheureusement, cette impasse a des répercussions bien réelles sur la non vie de tous les jours.

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« .../... la dernière étape sera celle du démantèlement du bloc réacteur, après obtention de l'autorisation de démantèlement complet, sous la forme d'un décret. Pour obtenir ce décret ministériel, EDF déposera une demande d'autorisation en 2018, qui sera instruite par les autorités et fera l'objet d'une enquête publique. .../... »
source : https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-brennilis/presentation

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Même si par un coup de baguette magique toutes les centrales françaises passaient au gaz (+ éolien et photovoltaïque quand il y a du vent et de la lumière) le train serait encore bien moins émetteur de CO2 que le transport par route. Le train est incomparablement plus sur que la route pour ce qui est des accidents mortels . . .
Par ailleurs le dérèglement climatique concerne notre écosystème (il n'y a pas de planète de rechange) pas une portion de territoire polluée par une catastrophe industrielle fut-elle nucléaire.

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Au sujet des centrales le coût est exorbitant mais surtout « ON » ne sait pas faire ... Le coeur de la centrale bretonne de Brénilis, arrêtée dans les années 1980, n'est toujours pas démantelé

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Ce qui est remarquable dans cette affaire c'est que le seul responsable de la situation actuelle de la SNCF c'est l'état qui a tout misé sur le TGV au détriment de tout le reste ...
Deux actuelles ministres était alors responsables de la « stratégie » de la SNCF ...
Trop facile de faire porter le chapeau par l'entreprise ou bien nous sommes gouvernés par une clique de malades Alzheimer
De toute façon la parole de l'état n'a aucune, aucune valeur ... tout comme les engagements et il faut avoir de belles oeillères pour ne pas se rappeler France Télécom et ses suicidés ... résultat mirobolant d'une entreprise avec des employés de deux statuts différents

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Très bon article sur le fond comme sur la forme.
Je le recommande et je l'ai partagé.
ça change de l'essoreuse quotidienne.
Merci
Eric

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers

N'était-ce pas une certaine Elizabeth Borne, actuelle ministre des transports, qui avait la responsabilité de la stratégie de la SNCF au milieu des années 2000 ?

Quant au coût des salariés, c'est exact, enfin pour certains comme Florence Parly, l'actuelle ministre des Armées : 30 496 euros net mensuels en 2016 et 52 569 euros net mensuels, les 6 premiers mois de 2017 avant qu'elle ne devienne ministre (SNCF : la ministre Florence Parly touchait 52.000 euros par mois pour vous faire préférer le train, Marianne 3/11/2017).

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Excellent article à partager.

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L'électricité pollue-t-elle moins ou plus que le moteur à explosion ? Je n'en sais rien, ni vous certainement. Ce dont je suis certain c'est que démonter une centrale nucléaire et gérer correctement les déchets, et ceux des réacteurs a un coût si élevé que personne n'en parle ! Ni d'ailleurs des délais pour remettre dans un état acceptable tous ces lieux !
Le nucléaire a été un pari de fous ! Ils nous ont pris à la gorge et nous ne savons plus comment faire sans cette électricité infernale si nécessaire à nos sociétés...
Tant de progrès à un coût si élevé laissé aux générations futures, est-ce bien acceptable ? Les ingénieurs d'EDF refusaient toute éventualité d'un accident, et de chiffrer la démolition et la gestion des déchets. Depuis que sont-ils devenus ces experts, il serait temps de leurs demander des comptes.
L'irresponsabilité est la règle dans la haute fonction publique, et également pour ces spécialistes qui étaient sans aucun état d'âme. Les deux graves accidents, russe et japonais, ne seraient pas de leur fait...Que de tristes personnages sans conscience : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » avait écrit B Pascal !